Pas le temps de souffler!

Rédigé par Jean-Marie le mardi juillet 23, 2019

Sans transition, après la balade en voilier, immersion complète dans l'ambiance raventaise avec la coupe de l'herbe dès le premier jour. C'était parti pour les foins...

1ère semaine,

les foins: un temps superbe cette année pour obtenir un foin de qualité et surtout une super ambiance de travail avec la présence d'Alban qui a pris en main le materiel avec notre aide et qui a même réussi à découvrir l'origine d'une fuite d'huile sur un des tracteurs. Nicolas est venu prêter main forte pour le final, c'est à dire le rangement des bottes dans la remise... Tous les jours, le soir venu, nous voyons passer dans la cour Catherine et Philippe avec des arrosoirs, des grands bidons et des seaux pour transvaser de l'eau pour le jardin et la serre.. Quel boulot!

2ème semaine,

l'extension du hangar pour le matériel: une petite partie des outils agricoles que nous stockions chez un voisin a du être rappatriée par Philippe en juin suite à son départ. Nicolas prend l'affaire en main avec Alban. Nous traçons au mieux les emplacements et Nico prépare le terrain et taille la haie . Nous installons durant le week end l'embase du pilier principal. Nous pourrons donc les jours suivants monter la charpente et le toit...
Le temps des récoltes: le dimanche c'est (presque) repos . Nous avons donc le temps de cuisiner et de poursuivre la cueillette des cerises et il y en a beaucoup: Nico et Catherine grimpent dans l'arbre. La récolte surabondante des légumes dans la nouvelle serre de Phiippe oblige les cuisiniers à faire preuve de beaucoup d'imagination pour utiliser au maximum les betteraves, choux raves, salades, navets, courgettes, basilic, pommes de terre et oignons .. avant l'arrivée des tomates, et des haricots. Cette année nous avons plus d'une douzaine d'oeufs par jour et nous avouons le nous sommes quelque peu débordés...
La vente des bêtes: 4 bovins quittent la ferme dont les deux dernières vaches de la maison puisque nous arrêtons les veaux sous la mère pour nous consacrer uniquement à l'élevage de boeufs. Notre acheteur, un marchand à l'ancienne, adore passer des heures à discuter avec nous...
Le bouilleur de cru: Le cidre est arrivé à 1000 dans le tonneau prévu à cet effet, c'est à dire que tout le sucre présent à l'origine dans le jus de pommes pressé à l'automne s'est transformé en alcool. Il est donc temps de faire venir l'alambic pour obtenir le calvados qui servira à la confection du pommeau...